À l'intersaison, Olivier Pichard avait orienté son recrutement pour étoffer le secteur défensif. Deslandes, Ducreux, Laurenzana et Mevel étaient là pour renforcer les lignes arrières préfectorales. Après 6 journées, le bilan n'est pas celui attendu. Les Préfectoraux ont pour le moment encaissé 4 buts de plus que l'année passée. A La Roche-sur-Yon (1-3), les Alençonnais ont ainsi offert deux buts aux Vendéens. Sans cela, ils seraient probablement repartis avec le match nul, eux qui s'étaient montrés dominateurs, durant la majeure partie de la rencontre. Le technicien adverse, Vincent Rautureau, le reconnaissait : « Alençon est la meilleure équipe que nous ayons affrontée, et méritait beaucoup mieux. Mais nous avons exploité au mieux leurs erreurs. »
Le gardien Stanislas Flandrin plaide coupable sur le deuxième but qui coûte 2 points dans les arrêts de jeu. « La passe d'Olivier (Deslandes) n'est pas assez appuyée, mais je ne dois pas essayer de dribbler Grellier. Il récupère le ballon et je suis ensuite forcé de faire faute, pour empêcher le but. Au final, on le prend sur penalty et je me fais expulser... » Le portier analyse les problèmes défensifs : « Depuis la reprise du championnat, je suis responsable d'au moins 3 buts. Il faut que je reprenne confiance, ainsi que l'ensemble du groupe. Ce n'est pas seulement la ligne arrière qui est fautive, c'est tout le bloc. Beaucoup de nouveaux sont arrivés, la mayonnaise n'a pas encore pris. Tout le monde travaille et je suis persuadé que de nets progrès vont apparaître lors de nos prochaines sorties. »
De son côté, le libéro Christian Pouabé voit dans la perméabilité de sa formation une question d'état d'esprit : « L'an passé tout le monde faisait les efforts ensemble. J'ai l'impression aujourd'hui qu'on joue par à-coups. Si on veut avoir des ambitions, tout le monde doit tirer dans le même sens. Le match de samedi, face à Châteaubriant, est important. On est à deux points du premier relégable ! »